Oublier la singularité du résident : le risque du plan de soins standardisé
La tentation de la « check-list » universelle est forte. Mais les résidents ne sont pas des cas-types. Selon un rapport de la DREES (2022), près de 80 % des personnes en EHPAD ont au moins une pathologie chronique, et souvent une combinaison : polypathologies, comorbidités physiques et psychiques. Le plan de soins ne peut donc jamais être un « copier-coller ».
- Une vie, une histoire : Négliger le passé du résident (professionnel, familial, habitudes de vie) c’est ignorer ses leviers de motivation ou ses refus.
- Ce qui change tout : la trajectoire : L’entrée en EHPAD survient fréquemment à la suite d’un événement aigu (AVC, chute, épuisement familial), qui rebat les cartes des besoins et de l’autonomie.
- Les aidants, partie prenante : Impliquer la famille et recueillir leur vision du quotidien, c’est renforcer la pertinence et l’acceptabilité des soins prévus.
La HAS, dans ses recommandations sur le parcours de soins en gériatrie, rappelle l’importance d’évaluer le projet de vie autant que les besoins médicaux (HAS).
